Cet article fait suite à la première partie : ici
Durée théorique : 9h (5h AR de Franz-Senn-Hutte au Rinnenspitze et 4h jusqu’à la Neue Regensbuerger Hutte)
Fin de la première journée, malgré un excellent repas au refuge (comme dans tous les refuges où j’ai mangé sur le Hohenweg et lors de mes courtes balades dans Stubai en fait) le soir je me sens ballonné et je mangerai peu (ce qui est une vraie torture pour moi car je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais je ne trouve rien de mieux, après une longue journée de marche, qu’une bonne douche et un bon repas montagnard dans des habits propres… un petit chocolat et la nuit qui suit fait non seulement partie de celles où je me couche le plus tôt dans l’année, mais elle fait souvent partie des meilleures.
Néanmoins, si vous avez le sommeil léger comme moi, je ne peux que vous recommander fortement des boules quies (à la cire, elles ont ma préférence car elles s’adaptent à votre oreille et sont plus délicates) ainsi qu’un masque de nuit (pour éviter les lampes de ceux qui se lèvent durant la nuit pour les wc ou qui partent le matin) ou d’autres articles de rando
vue sur la Franz Senn hûtte en montant direction le Rinnenspitze. Il y a un air de couverture de livre fantastique avec cette photo vous ne trouvez pas ? L’aventurier qui trouve le dernier refuge de la civilisation au milieu de la nature sauvage. C’est cet effet de cocon protecteur qui nous séduit sans doute tant en montagne. Cet espace de liberté qui s’ouvre aux 4 vents. Un appel à respirer dans un terrain de jeu infini. On redevient ce gosse joyeux, malgré les ans, qui rêvaient tant de savoir ce qui se trouvait à l’autre bout du chemin…
Au réveil, je suis plutôt lent et j’aime m’attarder aux côtés des tartines et du café en voyant passer les groupes des premiers randonneurs… surtout si la lumière est belle. Je savoure littéralement ces moments.
L’AR jusqu’au Rinnenspitze ne me prix que 4h (avec les pauses et les photos) et mon bon temps relatif bon temps me fit faire l’erreur de ne pas me brusquer pour ce qui est du repas du midi, pensant alors que je n’aurai pas de mal à raccourcir la durée du trajet de l’après-midi. Ah chers amis, si j’avais su…
tu la vois la croix mon petit bonhomme… bah elle nous attend… 30 min il fit le panneau mais compte plutôt 45min avec des passages en chaîne sur la fin. Rien de bien difficile sauf si c’est verglacé…
quelques souvenirs du nettoyage effectué là-haut… certains gueulent que mon drone fait du bruit… je ne dis pas le contraire (cela fait aussi parti de mon “travail” de rapporter des images) mais entre un désagrément de 2min à l’atterrissage et au décollage, c’est plutôt ceux qui prennent la peine de monter jusqu’ici et traitent le lieu comme une poubelle qui m’étonnent. Prenez soin de nos sentiers et de nos belles montagnes… n’hésitez pas à faire votre petite B.A du jour en ramassant quelques déchets après les cons. Certes, j’en conviens, des baffes se perdent pour certains mais au moins, on redescend avec la petite satisfaction d’avoir laisser le chemin et le sommet plus propre qu’on ne l’a trouvé…c’est peu au regard des défis que nous devrons affronter tous ensemble pour préserver nos massifs de l’inaction de nos décideurs et de la folie de certains mais chaque petite action compte, ne l’oublions pas…
oui je suis monté en sandales de randonnées: Non madame, ce ne sont pas de vulgaires tongs (ces sandales sont faites pour la randonnée). La marque que j’utilise c’est Teva. Fort utile au Népal pour traverser les rivières et laisser ses pieds “respirer” dans les refuges une fois l’ensemble pied + paire de sandale nettoyé. La coquetterie que je m’autorise c’est de me sentir propre en refuge et force est d’avouer que tout le monde ne partage malheureusement pas forcément mon penchant pour la propreté. Ce qui, avouons-le, est dommageable lorsque l’on partage le lit à plusieurs…
il y a différents clubs/sections qui calculent et proposent les temps de randonnée et malgré mon bon rythme, je ne sais si les randonneurs l’ont fait à moitié en courant mais leur temps de 4h sur le troncon de l’après-midi est plus qu’optimiste. Comptez plutôt 5h sans les pauses par de bonnes conditions car les pierriers sous la neige et la glace, sans parler des dalles avec les chaînes, bonjour. La vue sera plus que minéral sur la fin et vous serez sincèrement soulagé d’arriver au col. Depuis ce dernier, suivant votre forme, comptez encore de 30min à 1h suivant la forme de vos genoux et l’état du terrain…
le repas du midi une fois redescendu du Rinnenspitze… j’en salive rien que d’y repenser…
la pause lors de la montée… lorsque vous arriverez à ce point, sachez qu’encore une bonne heure vous attend ne serait-ce que pour atteindre le col qui se trouvera derrière le monticule rocheux après une montée en balcon qui finira de vous achever… et alors que vous espérez que le refuge se trouve 30min max derrière le col (que vous réduisez mentalement à 15 car vous descendrez vite) vous déchantez vite à la vue du panneau… il était déjà un peu plus de 18h lorsque j’atteins le col… mes espoirs de dîner à ce moment là étaient bien minces…
on voit au loin le refuge près de la cascade… je n’avais plus le courage de poser le sac et de sortir l’appareil photo, le temps pressait et ma priorité était le repas alors il faut se contenter de la vue du smartphone…
Je suis arrivé vers 19h au refuge de Neue Regensburger en étant parti à 14h de Franz Senn Hutte… je ne sais si c’est mon repas du midi qui m’a alourdit mais j’en ai bien bavé dans les pierriers (vous me comprendrez quand vous y serez) et le rythme n’a pas vraiment suivi la bonne forme matinale initiale. Le soir, impossible d’avaler un morceau en dehors de la soupe, l’estomac ne voulait décidément rien entendre… au moment où je vous écris, la Regensburger Hütte est en cours de réhabilitation pour offrir un meilleur accueil aux randonneurs. Les conditions actuelles, par rapport aux standards plus que confortables des autres refuges, sont plutôt spartiates (pas de douches pour les randonneurs par ex, on peut se laver dans un petit lac plus loin mais sinon c’est lavbo commun pour une toilette sommaire). Bonne nouvelle, tout devrait être refait avec une extension pour la saison 2019.
C’est un bon 8h de marche qui m’attendait ce jour-là mais comme je l’ai dit initialement, des trombes d’eau tombaient depuis les premières heures et les pronostics météo annoncées par le gardien étaient vraiment mauvais. De mémoire, aucun groupe ne s’est dirigé vers la Dresdner Hütte ce jour-là. Tout le monde redescendait direction le Waldcafe Hotel Restaurant (où un nouveau chocolat chaud fut le bienvenu) situé à environ 2,6km de la Neue Regensburger Hütte. Comptez 1h30 pour redescendre.
Ce reportage a été réalisé avec l’aimable invitation de l’office de tourisme de Stubai et de l’office de tourisme du Tirol. Tous les propos sont les fruits de mon expérience seule. Je ne prétends nullement à l’objectivité mais je vous faire part de mon ressenti.
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