Êtes-vous partant pour une aventure équestre dans l’un des joyaux de Pologne ? Cet article sera comme une immersion dans cette région polonaise méconnue des Bieszczady, au pied des Carpates, et répondra à quelques questions courantes concernant une randonnée à cheval dans les Bieszczady.
Les Bieszczady forment une chaîne de montagnes située à l’extrémité sud-est de la Pologne. Elles sont un sanctuaire de la nature sauvage, peu fréquenté et d’une beauté presque mystique.
C’est une terre où les montagnes ondulantes rencontrent le ciel, où les vastes forêts de hêtres et de sapins sont peuplés de bisons, de loups et d’ours bruns et d’espèces aussi fugaces que le lynx boréal ou le chat sauvage. Dans les contreforts brumeux des Bieszczady, l’homme semble n’être qu’un invité de passage. Faire un trek à cheval dans cet environnement préservé de Pologne offre une expérience unique, une aventure qui permet de se reconnecter avec la nature tout en suivant le rythme tranquille des chevaux.
Le trek commence généralement aux premières lueurs, lorsque les brumes matinales enveloppent encore les collines. L’air montagneux est frais et vivifiant. Les premiers rayons du soleil embrasent les cimes des arbres et se faufilent à travers les branches, peignant un tableau irréel. Les guides, souvent des habitants passionnés par leur région et par les traditions équestres, préparent les chevaux pour le voyage. Ces montures robustes, habituées au terrain accidenté des Bieszczady, sont des partenaires fiables et sereins pour l’expédition.
La première étape du trek est une immersion douce dans l’environnement. Le chemin serpente à travers de vieux villages en bois, témoignages d’une époque révolue. Ces hameaux semblent figés dans le temps, avec leurs églises orthodoxes et leurs cimetières oubliés, souvent ornés de croix en fer forgé ou taillés de pierre et lavées par les ans. Le pas des chevaux résonne sur le sol, accompagnant les récits des guides qui partagent les anecdotes, légendes et l’histoire de ces lieux.
À mesure que l’on s’enfonce dans la forêt, le paysage change. Les sentiers deviennent plus étroits, les montées et descentes plus fréquentes. La sensation de solitude augmente, renforcée par le cri lointain d’un aigle ou le craquement d’une branche sous le poids d’un animal invisible. Le trek à cheval permet une approche discrète, augmentant les chances d’observer la faune dans son habitat naturel. Les arrêts sont l’occasion d’apprécier et de contempler le silence ; silence à peine, troublé par le bruit du vent dans les feuilles ou le murmure d’un ruisseau. La nature nous rappelle que nous ne sommes que des invités de passage.
Le déjeuner est souvent un pique-nique dans une clairière, où les produits locaux sont à l’honneur : fromages de brebis, pain de campagne, saucisses fumées, accompagnés d’une flasque de thé chaud ou d’une eau-de-vie de prunes pour se réchauffer. C’est un moment de partage, où les randonneurs et leurs guides échangent sur leurs expériences et leurs impressions.
L’après-midi, le trek reprend, et le terrain devient plus sauvage. Les montées mènent à des points de vue plus spectaculaires, où l’on peut parfois apercevoir les Carpates ukrainiennes ou slovaques à l’horizon. Les descentes s’effectuent au pas, avec précaution, les chevaux négociant habilement chaque pierre et chaque racine.
Le soir venu, après des heures en selle, le campement est monté près d’un feu de camp. La fatigue est présente, mais c’est une fatigue saine. La fatigue du corps qui a travaillé en harmonie avec l’animal et la nature. Le temps est plus lent et près des brindilles qui crépitent , les corps et les muscles fatigués se détendent, caressés par la douceur des flammes. Le repas du soir est souvent l’occasion de goûter à des plats régionaux polonais comme le bigos, un ragoût de chou et de viande, ou les pierogi, ces raviolis polonais. Les histoires se racontent autour du feu. Si la nuit est propice, alors des milliers de bougies s’éveillent dans la nuit et nous rappellent la magie des cieux, nous, enfants d’une clarté inimaginable en ville.
Les jours suivants reprennent ce rythme, chaque étape du trek révélant de nouveaux paysages, de nouvelles sensations. C’est un voyage autant physique qu’intérieur, où chaque randonneur peut trouver un lien profond avec la nature et avec lui-même.
Au retour de cette aventure, les participants en ressortent comme transformés. Ils parlent d’une expérience inoubliable, d’un sentiment de liberté pure, et d’une connexion retrouvée avec l’essence même de la mature.
Le trek dans les Bieszczady est plus qu’une simple randonnée à cheval, c’est une véritable épopée dans l’un des derniers paradis sauvages d’Europe.
Aucun. Pas plus qu’un autre voyage à cheval ailleurs en Europe. Je sais que certains se posent la question, car la Pologne partage une frontière avec l’Ukraine, mais l’environnement est totalement sûr. Il n’y a pas de traces du terrible conflit qui a lieu bien plus loin au sud de l’Ukraine, aux portes de la mer Noire.
Évidemment, il y a des risques du fait de la simple pratique de la randonnée à cheval, car le cheval est un être vivant. Il peut avoir son humeur et être dans certains cas moins dociles, voire dangereux dans certaines situations.
Si vous souhaitez en savoir plus sur des conseils pour une aventure équestre, j’en parle plus en détails dans mon article : se lancer sur un trek à cheval.
Le prix peut assurément varier suivant les agences, la durée, la période, le nombre de participants. Pour une traversée de 4 à 7 jours, 4 personnes minimum, notre guide nous a dit que cela coutait dans les 300 pln par jour par personne soit dans les 68 euros / jour / personne. (au taux actuel). Cela fait dans les 490e / personne pour 7 jours
À cela, on peut compter un vol Paris – Cracovie (150e – 400e / prs) + le transport avec bagages depuis Cracovie + hébergement.
Non. De nos jours, des outils de traduction texte/audio comme google translator peuvent nous aider à nous faire comprendre et pas mal de jeune polonais parlent aussi anglais. Quoi qu’il en soit, si vous ne maîtrisez ni l’anglais, ni google translator sur smartphone, il serait sans doute judicieux de faire appel à un guide.
Néanmoins, en randonnée à cheval, on reste souvent plus à l’écoute de la douce mélodie de dame nature. Il n’y a donc pas vraiment de pression pour faire la conversation même si c’est toujours plus sympathique de pouvoir échanger avec un guide.
Si vous avez d’autres questions concernant une balade équestre dans les Bieszczady, n’hésitez pas à me la poser en commentaire.
Cet article fait suite à un reportage, fruit de l’invitation et de la coopération avec le bureau parisien de l’Organisation Polonaise du Tourisme : https://www.pologne.travel/fr et avec l’Organisation Régionale du Tourisme de Podkarpackie PROT : https://podkarpackie.travel/en.
Mes impressions restent subjectives.
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