J’ai toujours eu un grand respect pour ceux qui osent repousser leurs limites. Et quand j’ai vu Inoxtag, ce jeune de 22 ans qui a commencé par des vidéos de gaming sur Minecraft, gravir l’Everest et en faire un film, Kaizen, je me suis dit : voilà un gars qui ne fait pas que parler.
Il promet oui… mais il agit, il ose, il va jusqu’au bout. En soit, ce n’est pas seulement l’ascension de la plus haute montagne du monde qui est le plus impressionnant. C’est tout ce qu’elle représente. C’est le parcours et la préparation derrière.
Le message derrière Kaizen : Croyez en vos rêves
En regardant Kaizen pour la première fois, j’ai vite compris que ce film n’était pas qu’une simple aventure physique. Bien sûr, les images d’autres sommets ainsi que de l’Everest sont époustouflantes: J’ai reconnu d’ailleurs reconnu des lieux au Népal sur lesquels je suis passé lors de mon trek du camp de base de l’Everest. (nostalgie quand tu nous tiens)
En dehors des défis physiques qui sont bien réels, ce qui ressort le plus, c’est le message qu’Inoxtag adresse à sa génération : “Croyez en vos rêves.”
Et c’est là que je me suis arrêté. Parce qu’il n’y a pas si longtemps, ce genre de message était presque banal, voire galvaudé.
Mais dans un monde post-pandémie, où l’ascenseur social est définitivement en panne, où tant de jeunes galèrent à trouver leur voie, ce message est devenu presque vital. Inoxtag a décidé de l’incarner en gravissant son propre Everest, et je pense qu’il y a là une belle métaphore. Ce n’est pas juste une montagne qu’il a gravi, c’est tout un système qu’il a défié.
Le truc, c’est que si ce message venait d’un type sorti de la bonne -grande- école, avec un joli nom à particule, avec les diplômes qu’il faut, il aurait peut-être été plus accepté et célébré par les élites. Mais là, non. C’est un jeune qui a commencé en jouant à Minecraft, qui a bâti sa carrière sur YouTube, et qui, à seulement 22 ans, nous dit que tout est possible. Et ça, ça dérange un peu.
Le parcours d’un créateur de contenu : L’effort et la persévérance
Beaucoup de gens regardent les chiffres de Kaizen et s’extasient sur le superficiel : les vues, les abonnés, les retombées médiatiques. Mais ils oublient que derrière ces chiffres, il y a des années de travail, de sacrifices, et de remise en question.
J’ai moi-même fait partie du milieu des créateurs de contenu, et je sais ce que c’est. Les nuits blanches à essayer de trouver LE concept, les heures passées à monter des vidéos qui, parfois -hum, souvent…-, ne décollent jamais. Inoxtag n’a pas réussi parce qu’il a eu de la chance. Il a réussi parce qu’il a bossé, parce qu’il a été obstiné, parce qu’il n’a jamais lâché.
Dans ce milieu, beaucoup échouent avant même de voir le sommet.
Pour chaque Inoxtag qui réussit à atteindre son Everest, il y a des milliers de créateurs qui abandonnent en chemin. Et ça, je l’ai vu de mes propres yeux. J’ai vu des talents se brûler, des carrières s’effondrer parce que le rythme était trop intense, parce que l’algorithme changeait et ne pardonnait pas.
Rien n’est facile.
Rien n’est jamais acquis.
Aujourd’hui l’algo vous sourit, demain il vous oubli.
L’expérience d’alpinisme : Un voyage physique et intérieur
Ce que j’ai aussi retenu de Kaizen, c’est l’importance de l’expérience en elle-même. Ce film ne montre pas simplement l’ascension de l’Everest. Il montre ce que ça signifie de repousser ses propres limites, de s’aventurer dans l’inconnu et de découvrir une partie de soi-même qu’on ignorait peut-être jusque-là.
J’ai déjà fait des treks et un peu d’alpinisme, non pas jusqu’au somment de l’Everest, bien sûr, mais tout de même assez pour savoir ce que ça fait d’être en montagne, face à soi-même, avec pour seul horizon le sommet à atteindre.
Il y a une magie dans ce genre de moment. Une fierté dans le dépassement de soi, que seuls ceux qui ont connu cette expérience peuvent vraiment comprendre. Et Inoxtag, à travers son film, a réussi à capturer cette essence.
Conclusion : le vrai message de Kaizen : l’important est d’essayer
À travers Kaizen, Inoxtag nous rappelle une vérité simple, mais essentielle : l’important, ce n’est pas tant d’atteindre le sommet, mais d’avoir essayé. Tout le monde a son propre Everest à gravir. Pour certains, ce sera de devenir athlète olympique, pour d’autres, de monter sa petite entreprise, ou même simplement de vivre une vie en accord avec ses rêves et ses principes.
Ce que j’ai appris en regardant ce film, c’est que peu importe où tu te trouves dans la vie, tu as toujours la possibilité de continuer à grimper. Même si tu n’atteins pas le sommet du premier coup, même si tu échoues en chemin, ce qui compte, ce n’est pas la destination… c’est le voyage.
Et à la fin de ce voyage, tu n’auras peut-être pas atteint le sommet que tu t’étais fixé, mais tu auras des souvenirs, des expériences, et surtout, tu auras essayé.
Contrairement à Inoxtag, je ne suis pas allé au sommet de l’Everest. Mon rêve et mes moyens financiers m’ont fait arrêté aux pieds du géant bien avant de pouvoir un jour envisager une ascension. Et pourtant, je ne regrette rien.
J’ai poursuivi mes propres rêves, j’ai inspiré quelques uns d’entre vous à découvrir nos beaux sentiers (sans doute la plus belle des récompenses) et même si tous ne sont pas une réussite éclatante, je suis fier de chaque tentative. Mon “Everest” est peut-être désormais différent de celui d’il y a dix ans, mais je continuerai de gravir chaque montagne qui se présente à moi.
Parce qu’au fond, c’est ça le message : peu importe où tu en es aujourd’hui, peu importe ce que les autres pensent ou disent concernant tes ambitions, n’arrête jamais de rêver.
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