Après mes publications sur les réseaux ainsi que mes impressions, voici mon itinéraire agrémenté de nombreuses photos ainsi que des infos pratiques sur ce tour des dents du Midi.
Ce beau parcours se déroule en Suisse, dans le Valais. Tout du long, on peut admirer les 7 dents du Midi. On les appelait autrefois “les Dents de Tsallens”. Un nom qui semble tout droit sorti de la trilogie du Seigneur des Anneaux si vous me demandez mon avis.
Cime de l’Est : 3178m, Forteresse : 3164m, Cathédrale : 3160m, Eperon : 3114m, Dent Jaune : 3186m, Doigts : 3205m et Haute Cime : 3257m (accessible lors de ce Tour) qui donnent sur le Val d’Illiez ainsi que la vallée du Rhône suisse.
Le parcours réalisé n’est pas, de bout en bout, le parcours traditionnel ni mon parcours initialement prévu. Le premier jour comporte une petite variante qui rallonge quelque peu la distance mais les amateurs de fruits des bois et de marche (je trouve cela dommage de finir sa journée au bout de 3h) ne seront pas contre ce petit détour et le troisième, par instinct, j’ai coupé une partie du trajet pour éviter de me prendre un orage sur les crêtes à l’approche du refuge.
Format : boucle de 4 jours. On peut le raccourcir à 2 ou 3j voir le rallonger et prendre son temps avec un format 5j. On peut également s’y lancer au format trail en 1j et c’est ainsi que ce parcours, qui était au départ une course de montagne, a vu le jour. La course existe toujours d’ailleurs : trail des Dents du Midi 57km 3700d+
Distance cumulée : 42,5km officiellement. Ma feuille de route m’indique 75 km
Dénivelé cumulé : 10 000m (positif et négatif)
Difficulté : 2/4 (officielle) sauf pour la haute cime ou je donnerai du 2+/4
Balisage : excellent
Accessibilité : famille avec des jeunes montant même sur la Haute Cime. Des graines de champions ! Certains passages nécessitent tout de même une vigilance de votre part notamment le Pas d’Encel.
Ouverture : mi-juin à mi octobre | recommandé Juin – fin Septembre
Le premier jour, étant arrivé vers midi avec départ de Paris, je ne suis pas parti immédiatement sur le Tour des Dents du Midi. J’en ai profité pour faire une balade sur les crêtes avec un départ le lendemain. Je vous le conseille fortement si les conditions le permettent, une belle vue s’offre à vous ! Pour ceux qui préfèrent y aller en douceur, pensez aux bains du Val d’Illiez tout proche. Ce ne fut pas mon cas car j’ai préféré me balader en montagne
Après une bonne nuit passée au Petit Baroudeur, je bavarde, avant le départ, avec Catherine dont la bonne humeur est contagieuse. Un bon petit déjeuner plus tard, je décolle vers 9h. Rien ne presse. Je prends tranquillement le téléphérique et entame la randonnée depuis Planachaux sous un soleil radieux. Une fenêtre météo des plus favorables qui ne me quittera pas jusqu’au quatrième jour. Quelques mètres plus loin, je réalise mes premiers étirements photographiques en jouant le paparazzi avec les vaches qui broutent paisiblement.
J’ai également sorti le drone mais elles n’ont pas apprécié ce bourdonnement au dessus de leurs têtes. Ces dames sont allées rapidement se réfugier plus loin. Je fais une première pause eau à la buvette Lapisa. Pas de pause WC autorisée, il faut consommer. Un peu trop tôt pour prendre un verre à mon goût.
Je croise un groupe de vététiste. Ils me dépassent rapidement mais avec mon rythme de métronome, je les retrouve sur la montée du col de Cou où je les rejoins et les double. “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. J’ai depuis longtemps compris l’utilité du rythme polé, polé (doucement, doucement en langage swahili) depuis ma montée du Kilimandjaro en Tanzanie. Une fois votre rythme trouvé, vous pouvez avaler les distances de jour en jours sans grosse fatigue, ni crampes, ni blessures, à condition de bien s’hydrater et de se reposer correctement.
Bien manger, bien boire (de l’eau hein) et bien se reposer sont les secrets d’une bonne randonnée !
Au col de Cou, vers 12h, pause déjeuner. Au lieu de descendre pour prendre le chemin officiel, je suis un randonneur qui monte directement à travers champs pour prendre la sente sur la crête. Beau point de vue sur les dents du Midi. Devant moi la Suisse, derrière, la France. C’est aussi par là que passaient les contrebandiers. Il y a d’ailleurs de nombreux panneaux qui nous informent de cette période rock’n roll où les suisses mettaient un peu de beurre dans leur fondue épinards. Du haut de la crête, on distingue le chemin à suivre sur l’arrête.
L’arrête de Béroi est un terrain propice à une nouvelle pause pour y savourer tranquillement ma pomme. On est vraiment bien là, avec cette vue. En bon gourmand, je fais également quelques pauses myrtilles qui prospèrent à l’ombre des arbustes. Quelques passages forestiers nous attendent à la descente.
J’arrive sur Barme où nombreuses sont les familles et les randonneurs attablés à la Cantine de Barmaz. On aurait bien envie de partager leur bonne humeur, le menu est alléchant mais il nous faut continuer. On monte direction Bonavau. La montée est assez raide par endroits. Certains coins sont boueux mais les bâtons font l’affaire pour éviter de s’y retrouver pataugeant à quatre pattes. Là, aux abords du chemin, c’est les framboisiers qui me font de l’œil. Il reste encore une petite demi heure de descente. Il y a un banc sur le chemin, je m’y pose un moment et joue avec mon drone en admirant le massif et le glacier du Ruan qui me scrute d’un oeil austère.
J’arrive au refuge de Bonavau vers 16h30. C’est relativement tôt compte tenu des nombreuses pauses de la journée. Maintenant que j’y pense, j’aurai pu aller faire un tour au signal de Bonavau, 100m plus haut, à l’intersection avant la descente direction le refuge. Ici, pas de wifi ni de douches, je me lave au robinet extérieur, à l’ancienne.
Après m’être décrassé, j’enfile des affaires propres et je me pose tranquillement sur la balancelle. On y est si bien, je m’endors une trentaine de minutes, une sieste des plus réparatrices, bercé par la vent. Ici, on se sent assez isolé ici même si on aperçoit la civilisation au loin.
Chez Christine, le repas est à la commande. Je demande une petite assiette de tomates sauce vinaigrette en entrée avec des croûtes au fromage en plat principal. Je partage le dîner avec Christine, son aide et deux randonneurs belges qui ont jeté leur dévolu sur une bonne fondue. On discute avec un petit génépi en accompagnement. La nuit tombe, il est temps de se coucher. Avec la Haute Cime au menue, j’ai prévu un départ vers 5h le lendemain.
Refuge de Bonavau : Christine Jouglas
CONTACT – portable : +41 79 205 50 23
Email : cjouglas@netplus.ch
Site internet :refugebonaveau.weebly.com
Ouverture : 1er mai à fin octobre (selon conditions météo)
WIFI : non | DOUCHES : non
8h de marche m’attendent (sans compter les pauses) alors c’est un départ matinal. Réveil à 5h. Christine m’a préparé le petit-déjeuner la veille. Exception faite pour les blogueurs, celui-ci est normalement plus tardif. Je prends mon temps. Un chat miaule à la fenêtre et n’aura de cesse de se frotter à ma jambe une fois rentré mais, malheureusement pour lui, je ne connais pas la cache secrète des croquettes. Je ne décolle de Bonavau qu’à 6h avec la frontale. J’ai encore traîné face aux tartines.
Je n’ai jamais été quelqu’un de matinal mais à la montagne, lorsque l’on se couche de bonne heure sans écran pour vous enchaîner face aux distractions virtuelles, une fois les conversations terminées, le sommeil nous happe rapidement. Les longues journées de marches y jouent pour beaucoup. On commence tôt et on finit tôt. Rien de tel pour sombrer rapidement que le corps qui réclame sa dose de repos. C’est d’ailleurs pour cela que j’apprécie les journées bien chargées. Si j’arrive trop tôt au refuge, j’ai l’impression de perdre mon temps. Marche et contemplation sont liées à mes yeux.
J’essaye de réaliser des plans au drone aux premières lueurs mais les résultats ne sont pas à la hauteur de l’effort. J’arrive au pas d’Encel (1808m). Le goulet rocailleux est équipé de chaines. Il n’est pas franchissable en hiver à moins d’y aller en mode alpiniste. C’est un passage qui ne posera pas de problème au randonneur expérimenté mais demandera une surveillance accru pour les familles. Lorsque les pierres sont mouillées, et donc glissantes, il faut toujours se méfier. Je croise deux traileurs qui trottinent. J’envie leur légèreté alors que mon sac de randonnée est certes optimisé au mieux mais néanmoins bourré de matériel informatique pour le reportage. Ça permet de ramener de belles photos mais cela pèse sur les épaules.
J’arrive à la petite retenue d’eau de Giétroz. On franchit le pont est on entre dans un monde plus minéral.
Je suis attendu à la cabane de Susanfe pour un second petit déjeuner. J’arrive vraiment tardivement, vers 9h je crois, à la fin du service mais Fabienne est -vraiment- très compréhensive. La chaleur de l’accueil suisse. Vraiment, il faut que j’arrête de faire des poses tous les 5min avec le drone/gopro/smartphone/reflex. Je marche certes plus vite que la moyenne mais il m’en coûte à la longue de sortir le matériel à chaque fois que la lumière et les paysages m’inspirent. Avec cette météo, c’est souvent le cas sur ce beau Tour des Dents du Midi. Je refais quelques photos, recharge quelques batteries (petit privilège grâce aux batteries solaire auxquelles Fabienne m’a donné accès) et me voilà reparti.
Cabane de Susanfe : Fabienne Debossens
CONTACT – portable : ++41 24 479 16 46
Email : info@susanfe.ch
Site internet : www.susanfe.ch
Ouverture : du 1er week-end de juin au 1er week-end d’octobre
WIFI : non | DOUCHES : non
Je croise de nouveau les deux randonneurs belges de la veille. On se donne rdv au col de Susanfe pour la Haute Cime. Fabienne m’a donné quelques conseils pour la montée. Suivre le coude puis le dépasser par la droite sans poursuivre puis prendre à gauche.
Je m’attarde au col pour manger un peu, boire un coup (j’ai rempli ma gourde lifestraw à une source avant la montée au col). Le col a un aspect lunaire et, comme tout col, offre une bonne prise au vent. Il faut donc bien se couvrir, avec la sueur, un coup de froid est vite arrivé. Je laisse une partie de mes affaires emballées dans des sacs plastiques et me voici parti pour la Haute Cime. Si le sentier (non balisé) est plutôt simple à suivre au départ, on se perd un peu dans certains passages rocailleux. Il suffit alors de lever les yeux et avec un peu de chance, on verra d’autres randonneurs monter ou descendre, on n’a plus qu’à les suivre.
Cela souffle fort et cela monte bien raide. Pensez à prendre de quoi vous couvrir les extrémités.. Moi je suis toujours sensible des oreilles donc j’ai toujours bonnet + protège cou avec moi. Comptez entre 2h et 3h AR selon votre rythme. Les traileurs iront bien plus vite. La vue là-haut était globalement dégagée sur le lac de Salanfe mais les nuages s’amoncelaient sur l’autre versant. Il soufflait trop fort pour faire décoller le drone que j’avais monté tout là-haut. La montée se mérite mais la récompense est belle.
A la descente, je montre aux deux randonneurs belges la technique tout schuss dans les pierriers. Je récupère mes affaires au col et me voilà parti pour Salanfe. On voit bien l’auberge de Salanfe au loin mais il y a encore une bonne heure de route depuis le col pour l’attendre et ce, sans compter les pauses photos. J’arrive aux alentours de 18h. Le temps de mettre en charge les appareils dans la salle commune, de faire la queue pour prendre une douche chaude et le dîner, à 19h, était servi.
Un repas commun avec du rab même si à mon grand désespoir, il ne restait plus de salade (j’adore la salade. J’ai du être un lapin dans une autre vie). Dans la chambre commune, on doit être une bonne vingtaine. Afin de profiter au mieux de la nuit et d’éviter les ronfleurs. les boules quies ne sont pas de trop. Elles font parti de ces accessoires indispensables que je prends toujours avec moi en randonnée.
AUBERGE DE SALANFE (1925M) : Famille Fabienne et Nicolas Marclay
CONTACT – Tél. : +41 27 761 14 38
Tél. hors saison +41 24 485 36 18 (privé)
Email : auberge@salanfe.ch
Site : www.salanfe.ch
Ouverture : début juin à début octobre
WIFI : non | DOUCHES : oui
Je me lève tôt, vers 6h, pour le petit déjeuner, mais avec la session drone matinale, le départ se fait, encore une fois, bien plus tardivement que prévu. Je décolle en bon dernier aux alentours de 8h30. Aucun regret, j’ai ramené de belles images des premières lueurs sur le lac avec mon drone.
Je prends le temps, à la montée, de me poser sur la butte faisant face à la sente et au lac. J’en profite pour grignoter une barre de céréales. La montée jusqu’au col du Jorat est tranquille. A la descente, j’en profite pour courir un peu, emporté par mon élan. Il fait bien chaud et j’apprécie la présence de sources et de refuges ombragés sous les arbres pour respirer un peu. Le repas du midi est pris à la fontaine de Mex, près de l’Eglise.
Le soleil tape comme jamais. Je dégouline. Il y a une sorte de cuvette où l’air brûlant stagne au niveau de la cabane du Fahy. Une vrai torture. 20min de marche qui n’en finissait pas. Ma sueur salée me brûlait les yeux. Ma gourde s’est vidéo en un quart d’heure. Il y a une cascade non loin que j’espérai filmer mais l’énergie me manqua. Je couru me réfugier et me refroidir le plus vite possible près du ruisseau, y plongeant ma tête et mon torse, non loin après la cabane, dans la descente.
La marche se fit ensuite sous couverture végétale, à l’ombre donc, ce qui me convenait parfaitement.
Les nuages commençaient à s’entasser dans le ciel au niveau des dents de Valerette. J’avais un mauvais pressentiment. Par conséquent, au niveau de Chalabagne, au lieu de prendre le passage sur les dents de Valerette qui se bouchait, j’ai préféré poursuivre direction les Jeurs et Chindonne. Après une bonne douche chaude, des trombes d’eau s’abattaient sur Chindonne et, pour ma part, j’étais content de ne pas me trouver à batailler dehors. Il faut parfois savoir suivre son instinct. En ne montant pas sur Valerette, j’arrive donc beaucoup plus tôt que prévu. Je suis vers 16h à Chindonne.
Auberge de Chindonne (1604m) : Marie-Claude Santi
CONTACT – Tél. : +41 24 471 33 96
Hors saison : +41 79 387 45 87
Site : chindonne.ch
Contact : auberge@chindonne.chOuverture : de juin à octobre
WIFI : oui | DOUCHES : oui
Le temps depuis hier soir est maussade. Il y a eu quelques moments où le soleil semblait vouloir percer derrière la brume mais cela fut de courte durée. Il tombait quelques gouttes. Je battis ce jour là le record du départ tardif, vers 10h30. La brume me poursuivit une bonne partie de la matinée. Rien n’était visible à 5 mètres. Cela se dégagea un peu sur le balcon avant l’arrivée sur la Forêt des Lattes où je sorti le drone pour quelques images. L’entrée sur Grand Combe avant le Signal de Soi fut également dégagé une bonne vingtaine de minutes. J’ai bien essayé de m’amuser dans la brune avec le drone mais on le perd rapidement de vue et il a beau se trouver non loin, car on l’entend, on ne sait pas vraiment où il se trouve. Je me suis faits quelques frayeurs car la batterie se déchargeait rapidement. Moralité, envoyer un drone dans la brume complète n’est décidément pas une bonne idée et puis il n’en sortira pas grand chose de bon.
J’ai recueilli quelques images sur Grand Combe avec la montée des nuages. Cela donnait un petit effet fantastique avec toutes ces cascades débordantes grâce aux pluies de la veille. On aurait dit l’Islande. La montée du lac de Soi n’en finissait pas. Je me suis gavé de nouveau de myrtilles à flan de crêtes au niveau des Grus. Arrivé au lac, c’était de la purée de pois. Il y avait un autre photographe présent depuis bien plus longtemps qui, dépité, avait décidé de redescendre. Je suis resté 1h30, pour la pause déjeuner, à attendre que cela se dégage vraiment. Ce ne fut pas le cas. L’eau du lac était chargée de terre. Il y avait quelques moutons qui se demandaient ce que je faisais là.
La descente depuis l’intersection menant au signal de Soi fut bien plus facile. Le temps s’était dégagé. Je marchais de vive allure sur les sentiers. J’y croisais un couple de bergers. Je refis une pause non loin du lac près de la cabane d’Anthème. Je crois qu’un déjeuner m’y attendait mais cela m’était alors complètement sorti de l’esprit et il devait être déjà 16h. C’est dommage, la vue y était belle et le repas probablement des plus appétissants !
CABANE D’ANTHÈME (2037 M) : Pierre et Laszlo Szijarto
CONTACT – Tél. : ++41 79 473 71 40
Emai : info@antheme.ch
Site : www.antheme.ch
WIFI : non | DOUCHES : non
Je ressentais depuis le lac de Soi une certaine nostalgie à finir si vite ce tour des Dents du Midi.
La descente sur Champéry prenait 2h d’après la panneau. Je mis 1h en courant sur le chemin. Je fus accueilli peu après 18h par Catherine du petit Baroudeur Backpacker. Une bonne douche et quelques pop corns avalés, je retrouvais le reste de mes affaires laissés dans la chambre (il y a des casiers pour cela au besoin). Je venais de finir ce Tour des Dents du Midi. Peu fatigué, j’aurai bien aimé pouvoir continuer quelques jours de plus !
Le Petit Baroudeur Backpacker : Catherine Exhenry
CONTACT – Tél. : +41 24 479 14 07
Emai : info@lebaroudeur.ch
Site : www.lebaroudeur.ch
WIFI : oui | DOUCHES : oui
Depuis Paris Gare de Lyon il y a 2 changements. Un changement à Genève puis Aigle.
Depuis Aigle, ne vous stressez pas à l’idée d’avoir 5min pour le changement, le train direction Champéry est à 20m au bout de la voie. Descendez direction le train verre. A l’arrivée à Champéry, l’Auberge du Petit Baroudeur se trouvera en descendant à côté du magasin de sport.
TENUE
J’ai opté pour le système habituel des 3 couches mais les températures estivales m’ont permis de rester en short et t-shirt la plupart du temps. Néanmoins, on est en montagne et il faut toujours prévoir. Les coupes vents et manches longues, malgré le soleil, n’ont d’ailleurs pas été superflus sur la Haute Cime car le ressenti avec le vent était glacial. Un coup de froid est vite arrivé lorsque vous n’avez rien pour vous protéger et que vous êtes trempé avec votre sueur.
Pour les chaussures, j’ai avec moi mes sandales de randonnée que j’utilise également dans les refuges à la place des tongs. Pour les descentes/montées plus techniques et en milieu difficile, il vaut mieux des chaussures de randonnée plus confortables et déjà “faite” à votre pied avec des bâtons de marche (qui font parties du matériel à prendre en randonnée). Compagnons que j’utilise pour soulager mes genoux lors des longs treks. (à lire : Comment bien utiliser ses bâtons de randonnée et 9 bonnes raisons pour utiliser les bâtons en randonnée).
Sur ce tour des dents du Midi, j’ai testé des chaussures de trail Under Armour Fat Tire 2 (car je trottine souvent sur les descentes et faux plats et j’aime la légèreté de ces chaussures) que vous pouvez retrouver sur certaines photos. Bonne tenue et accroche !
MATÉRIEL PHOTO
Mon matériel photo et vidéo durant ce tour est ce qui alourdit le plus mon sac car j’avais les câbles, les batteries, les chargeurs qui vont avec.
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Ce voyage a été réalisé en collaboration avec l’Office de Tourisme de Champéry et l’association du Tour des dents du Midi. Mon avis reste totalement indépendant.
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Cela rime donc cela prouve qu'ils sont indissociables, ha ha ;) En vrai, les bâtons de randonnée sont vraiment des…
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Article très complet mais quoi de plus désagréable lors d une randonnée que d être dérangé par un drone! Le calme et la sérénité font partie du plaisir, laissez votre outil détestable à la maison.
Danièle, je suis en reportage, j'utilise les outils que j'ai à disposition.
Pour ma part, je suis davantage dérangé par les plastiques, mégots et autres déchets que je ramasse sur les sentiers.
Un drone fera certes du bruit pendant quelques dizaines de secondes au décollage et à l’atterrissage (comme les hélicos qui sauvent et ravitaillent) mais il ne laisse pas de traces lui...
Par ailleurs la technologie évolue et mon drone actuel fait beaucoup moins de bruits que l'ancien, les crétins qui polluent les sentiers, eux, sont toujours là...